Que je m’ennuie entre ces murs tout nus
Et peints de couleurs
pales
Une mouche sur le
papier à pas menus
Parcourt mes
lignes inégales
Que deviendrais-je
ô Dieu qui connais ma douleur
Toi qui me l’as
donnée
Prend en pitié
mes yeux sans larmes ma pâleur
Le bruit de ma
chaise enchainée
Et tous ces pauvres
cœurs battant dans la prison
L’Amour qui m’accompagne
Prends en pitié
surtout ma débile raison
Et ce désespoir
qui la gagne
« Alcools »
Guillaume Apollinaire
2 comentários:
"Sous le pont Mirabeau coule la Seine / Et nos amours (...)" -- Belas leituras, sim senhora.
:)
"(...)Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont
je demeure"
Sublime! Estou a gostar tanto ...
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