12 março 2013

Melancolia


Que je m’ennuie entre ces murs tout nus
Et peints de couleurs pales
Une mouche sur le papier à pas menus
Parcourt mes lignes inégales
 
Que deviendrais-je ô Dieu qui connais ma douleur
Toi qui me l’as donnée
Prend en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
Le bruit de ma chaise enchainée
 
Et tous ces pauvres cœurs battant dans la prison
L’Amour qui m’accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
Et ce désespoir qui la gagne
 
« Alcools » Guillaume Apollinaire

2 comentários:

Manuel Nunes disse...

"Sous le pont Mirabeau coule la Seine / Et nos amours (...)" -- Belas leituras, sim senhora.
:)

Custódia C. disse...

"(...)Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont
je demeure"
Sublime! Estou a gostar tanto ...